Caleluna

Caleluna en coulisses …

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Si comme moi, vous vous demandez comment les articles géniaux de Caleluna voient le jour. Suivez-moi en coulisses, direction Paris 15ème, Franck va tout nous dévoiler...

Sophie Caure : D'où t'est venu le nom du site ?

Franck Taisset : L'idée m'est venue en vacances. Caleluna est un nom inspiré d'une merveilleuse plage que j'ai découvert au Sud de la Sardaigne, Cala Luna. L'eau est bleu turquoise, tout est calme, c'est un petit paradis ! Cala Luna signifie en Sarde, la plage de la lune...

Je suis sensible à la sonorité de Caleluna, c'est un nom mélodieux. La langue Sarde est magnifique. Et les deux "l" de Caleluna sont impératifs pour un bon vol !

C'est l'Italie, un haut lieu de la gastronomie et de la culture, comme Caleluna ! Les fromages, pâtisseries et charcuteries sont délicieux en Sardaigne. A Paris, on appelle ça du luxe !

 

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S.C : Comment as-tu démarré ?

F.T : Comme un prestataire coûte très cher, j'ai préféré construire le site moi-même. Il m'a fallu alors trouver des personnes capables de m'apprendre à faire le site.
J'ai rencontré Catherine Mollet qui m'a enseigné pas à pas comment monter le site de A à Z. Depuis, nous sommes devenus amis, je ne la remercierai jamais assez...

 

S.C : Quel logiciel utilises-tu pour Caleluna?

F.T : Il existe plusieurs logiciels, mais j'ai choisi Joomla, qui est simple et intuitif. Je ne regrette vraiment pas. J'ai d'ailleurs participé au déroulement du  Joomla Day  à Paris cette année pour les remercier.

 

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 Joomla

S.C : Quelle est la date de la naissance de caleluna ?

F.T : J'ai officiellement lancé le site en décembre 2013, après un été et un automne consacrés à sa réalisation.

En janvier 2014, j'ai obtenu 1 000 visites sur certains articles. En avril, je passais à 30 000.

Aujourd'hui, des articles sont lus par plus de 100 000 visiteurs.

Il existe aujourd'hui sur Caleluna environ 100 000 articles sur la culture, la gastronomie, les tendances, le luxe... Mais comme disait Anna Hannah Arendt : "Rien ne reste immense de ce que l'on peut mesurer."

Cette progression m'a convaincue et motivée dans ma démarche, malgré les différents problèmes que j'ai pu rencontrer. Il y a eu pendant ce laps de temps deux attaques de hackers et un serveur en fin de vie. A chaque fois, il a fallu rebondir. Je remercie d'ailleurs Didier Carloz pour son soutien.

J'ai commencé les remerciements. Certains vont être jaloux. Alors merci aux deux Gérard, à Manuela, Françoise et Olivier. J'en ai certainement oublié !

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S.C : Quel est ton parcours, et comment en es-tu arrivé à la gastronomie et à la culture ?

F.T : Je pense être hédoniste,  le beau et le bon me touchent particulièrement. Leur relativité m'interpelle beaucoup... C'est une nécessité à ma vie.

Tout est une question de sensibilité et d'ouverture. La sensibilité permet de ressentir les choses, de capter un goût, une musique, une écriture, un être...

L'ouverture d'esprit permet de se perdre, de douter et de voyager. C'est un plaisir de réécrire sa planche tous les jours.
L'intérêt de la culture est d'interroger, de soulever des questions. Les réponses importent peu finalement.

J'aime rencontrer ces hommes en réaction avec le monde, les artistes... Ils ont une approche singulière, une manière de voir et d'envisager le monde, une vibration qui me touche et m’enrichit au quotidien.

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Photo d'Olivier Remualdo

S.C : Tu cherches à faire partager des choses fortes sur caleluna?

F.T : Oui, j'apprécie beaucoup l'idée de partage, être un maillon d'une chaîne de transmission.

Je me plais à faire gigoter la matière grise, à aller plus loin que les apparences et les opinions... D'après mes amis, le site me ressemble.

Il ne se veut pas une bible de la culture. Mais, il est ouvert à 360°. Il donne des pistes, des chemins. Il suggère. Il met en lumière. Ensuite, chacun prend ce qu'il a à prendre.

D'ailleurs, les lecteurs du site m'écrivent, m'interpellent quotidiennement.

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Bijouxbysoph

S.C : Tu ne publies que ce qui t'intéresse ou ce que tu aimes, si je comprends bien ?

F.T : Oui, musiques, bijoux, peintures, films, livres, vins etc. doivent avant tout me parler.

On m'a déjà trouvé un surnom, l'électron libre.

Dans le domaine du vin, par exemple, Je ne suis pas "un buveur d'étiquettes". Un vin peu connu peut révéler des saveurs incroyables ! J'exècre le snobisme dans tous les domaines. Tous ces gens qui ont des opinions et peu d'arguments ne sont pas loin de la bêtise.

Il n'y a pas de sous ou sur culture, la culture populaire m'intéresse autant que la culture élitiste. Mais pas au même moment, ni au même endroit... Imaginez un monde avec que du Proust et du Pétrus, ça serait triste à mourir, non ? Et pourtant, j'aime beaucoup les deux. La diversité et la différence sont notre richesse, et participent à la beauté et aux plaisirs de ce monde !

 

S.C : Comment envisages-tu l'avenir ?

F.T : Caleluna est aujourd'hui en recherche de plumes et d'annonceurs pour son développement. J'étudie aujourd'hui toutes les propositions que je reçois. En attendant, j'ai développé un partenariat avec la Fondation Abbé Pierre. L'idée d'avoir un toit sur la tête pour tout le monde m'a séduit. Ça me choque toujours autant de voir des familles, des enfants dormir dans la rue...

Interview de Sophie Caure, journaliste.

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