Contes inéffables
A propos de
- Né en 1946, Gérard Garouste vit et travaille entre la Normandie et Paris. Il est l'un des artistes les plus populaires de sa génération, et occupe une position unique dans le monde de l'art international.
- Au cours des années 70, l'art est dominé par des formes conceptuelles d'expression. Il fait alors le choix audacieux de créer des peintures figuratives intemporelles. Gérard Garouste s'inspire de maîtres et de textes anciens tels que La Bible, La Divine Comédie, Gargantua et Don Quichotte.
- Selon Michel Onfray, cette approche fait de lui "peut-être le plus moderne de tous".
- Depuis les années 80, il travaille avec le marchand américain Leo Castelli. Ses œuvres ont traversé le monde (USA, Japon, Allemagne, Amérique latine et Italie). De nombreux grands musées comme le Centre Georges Pompidou, le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris et le Musée Ludwig à Vienne ont accueilli ses créations. En 2009, la Villa Médicis à Rome a organisé une grande rétrospective de son travail, intitulé, Le Classique et l'Indien.
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- Trois ans après sa dernière exposition, Faust de Goethe, Gérard Garouste est de retour à la Galerie Templon avec Contes ineffables.
- La nouvelle exposition voyage dans le monde des mythes et des fables. Un voyage où l'artiste nous évoque des questions universelles telles que notre rapport au temps.
- Il choisit cette fois de ne pas se limiter à un seul sujet : tableaux, gouaches et sculptures sont structurés comme un rêve; leur logique dérive de flux imprévisibles créant un effet de flottement qui forme le thème principal de cette exposition. L'artiste nous suggère ainsi que la connaissance s'enrichisse d'une double lecture, l'une passant par l'entendement et l'autre par l'œil, guidé par l'imagination.
- Dans ces «images subliminales» faites de réminiscences et d'associations d'idées, on retrouve pêle-mêle Tintin et Milou de la bande dessinée d'Hergé, le Talmud, les Fables de La Fontaine, les contes de la tradition ashkénaze, Don Quichotte, Faust et des références à l'histoire de l'art, Grünewald, Millet, les paysages romantiques.
- L'artiste prête aux protagonistes de ses œuvres les traits de ses proches, mais aussi les siens : dans ses nombreux autoportraits, il devient tour à tour le malade, le héros biblique, ou un mystérieux animal. Ces visions entrent en résonance avec le témoignage autobiographique du peintre transmis en 2009 dans L'Intranquille: Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou.
- Conçu comme une installation, l'accrochage suggère les affinités courant d'une œuvre à l'autre, de Saint Hubert au Rabbin et l'Oiseau, de Jonas à l'Ane au crépuscule ou du Prince Valet aux Cigares du pharaon. L'exposition lie les fragments d'une pensée éclatée. Les «Contes ineffables» dessinent ainsi un parcours mental qui se dispersera une fois l'exposition terminée.
Carte de visite
- L'exposition se déroule à la galerie Daniel Templon, jusqu'au 26 février 2014.