Caleluna

Phares

Portrait-Culture-Phares

La scénographie permet d'offrir de véritables (re)découvertes de dix-huit œuvres qui constituent des jalons de l'histoire de l'art des XXe et XXIe siècles.

A propos de

De Pablo Picasso à Anish Kapoor en passant par Fernand Léger, Joan Miró, Joan Mitchell ou Yan Pei-Ming, l'exposition présente des œuvres rarement montrées au public en raison de leur format. Parmi les moments forts de l'exposition, Orangé, formes bleu clair de Claude Viallat, toile libre de près de 12,50 m de haut qui n'a pas été vue en France depuis plus de trente ans, ou les reliefs de Robert Delaunay pour le Hall des réseaux du pavillon des Chemins de fer, exécutés pour l'Exposition internationale de Paris en 1937, dont l'ensemble n'a pas été montré en France depuis 1987 (une partie avait été présentée dans l'exposition inaugurale du Centre Pompidou-Metz, Chefs-d' œuvre ?).

Le parcours de Phares, affranchi de toute chronologie, peut se lire comme une déambulation de la figuration vers l'abstraction, avec un étiolement progressif de la figure au profit du paysage puis de l'abstraction, ou encore comme un passage de l'ombre à la lumière, avec une alternance entre des œuvres en bichromie – surtout en noir et blanc – et des œuvres où la couleur explose, allant dans certaines (celles de Dan Flavin et Robert Irwin) jusqu'à la lumière pure. L'exposition propose des salles monographiques et des face-à-face, mettant en valeur des rapprochements historiques, formels ou thématiques. Certaines œuvres sont significatives dans la carrière de l'artiste, et emblématiques de leur pratique ; d'autres en revanche introduisent une partie moins connue de leur travail.

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La médiation est un élément essentiel de l'exposition, avec un dispositif de cartels développés pour chaque œuvre, complété par des cartels qui s'adressent spécifiquement aux jeunes publics. Chaque semaine, des visites guidées thématiques permettent d'aborder une sélection d' œuvres sous un angle original et de renouveler ainsi la lecture de l'exposition. Les thèmes du geste, de la spiritualité, de l'atelier, donnent lieu à une succession de cycles thématiques qui entrera en résonance avec des spectacles et manifestations qui se joueront dans l'espace même de l'exposition, à partir de l'automne 2014. La Grande Nef deviendra ainsi un laboratoire de la création sous toutes ses formes, ménageant des moments forts et de nombreuses surprises.

Carte de visite

Jusqu'au 15 février 2016

Centre Pompidou-Metz

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