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Sacrebleu, le bleu dans les arts du Moyen Âge à nos jours

Expo-Sacre-Bleu

A propos de

Le musée des beaux-arts d'Arras se pare de bleu à l'occasion de sa nouvelle exposition temporaire. Azur, outremer, indigo, cobalt, turquoise, lapis-lazuli... C'est un voyage dans l'art occidental du Moyen Âge à nos jours qui est proposé sur plus de 600 m_. Cette approche de la couleur, thème central dans l'histoire de l'art, fait dialoguer les époques de manière transversale et ludique avec des oeuvres de natures diverses (peintures, dessins, manuscrits, objets d'art, sculptures).

Le musée met ainsi à l'honneur ses collections, notamment les peintures religieuses des XVIIe et XVIIIe siècles, la porcelaine dite « Bleu d'Arras » ou encore les paysages des peintres des écoles régionales d'Arras (Gustave Colin) ou de la Côte d'Opale (Virginie Demont-Breton). Six toiles, aujourd'hui en réserves, sont d'ailleurs spécialement restaurées et présentées dans l'exposition.

Complétant cet ensemble arrageois, plus de 70 oeuvres provenant de 27 prêteurs – dont les plus grands musées nationaux comme le Louvre, le musée d'Orsay ou celui du Moyen Âge de Cluny – sont exceptionnellement rassemblées à cette occasion. Parmi elles se trouvent des oeuvres de Jean Penicaud, Nicolas de Largillière, Alfred Sisley, Henri Matisse, Yves Klein, Jan Fabre, des artistes de renom invités dans cet hymne au bleu.

L'exposition Sacrebleu est aussi l'occasion d'explorer les techniques et les matériaux inédits mis au point par les artistes pour « créer en bleu » : l'émail champlevé et peint, le pastel, les plumes d'oiseaux, les gouaches découpées, le monochrome, la cyanotypie, le néon, le Bic bleu... Certains artistes inventent même leur propre couleur, comme Yves Klein qui fait breveter un bleu caractéristique sous le nom d'IKB ou International Klein Blue.

L'exposition propose un parcours en trois étapes : une approche historique et technique présente les matériaux à l'origine du bleu, leur provenance et les techniques de transformation et d'utilisation. Ensuite, le bleu est traité dans son aspect historique et symbolique, en tant que construction culturelle, fait de société. Enfin, le bleu s'affirme comme la couleur du rêve et de la poésie, celle de la marine, du paysage aux contours évanescents et de la perte des repères, à la frontière entre réalité et fiction.

Carte de visite

Jusqu'au : 05/02/17.
Arras, musée des Beaux-Arts.